Fonction de hachage appliquée à la facturation électronique : sécuriser la digitalisation fiscale grâce à la cryptographie

Comme nous l’avons expliqué dans nos articles précédents, l’implémentation d’un système de reporting en temps réel a le potentiel de réduire la fraude à la TVA sans avoir besoin de collecter une large quantité de données. En optant pour un système où la confidentialité des données est au cœur des préoccupations, les entreprises auraient toujours besoin de transmettre leurs données de facturation. Cependant, plutôt que de collecter et stocker leurs données en « texte brut », c’est-à-dire lisible, dans un système centralisé, accessible en permanence par le personnel autorisé pour effectuer des contrôles, il est possible d’effectuer ses mêmes contrôles à partir de données chiffrées.

Le prix à payer pour une faille de sécurité - Le cas des services publics français

Hôpitaux paralysés, entreprises à l’arrêt, villes et agglomérations immobilisées, les actualités de ces dernières semaines en France relatent de nombreux incidents de cybersécurité. Malheureusement, ces actualités ne datent pas d’hier. Depuis le milieu des années 2010, les cybermenaces ne cessent d’augmenter et le modus operandi des cybercriminels se professionnalise.[1] Leurs portées et nombre se sont vus amplifiés avec la pandémie de Covid-19 et ne semblent pas être en voie de s’arrêter.